08 novembre 2013

Légèreté

plume, épistolaire, échange, relation, courrier, essoufflement, assortiment, liaison, amoureux, carte, rencontrer, lettre, souvenir, distance, train, couleur, pétrifier, pantin, perpétuel.





Chère Légèreté

Il semblera étrange, sans doute (ces derniers mots pris dans leur sens du XVII°, c'est à dire assurément) étrange que je t'écrive cette lettre, à toi, un simple mot abstrait …
Toi le mot diaphane aux couleurs irisées, toi dont la simple évocation fait se soulever les voilages et les dentelles comme des poumons emplis d'air frais.
Toi qui fais tourner les jupes des filles et palpiter les ventricules...Tu as en toi quelque chose de cotonneux comme le ventre d'une abeille qui se serait roulée sans permission dans le pollen.


Ne vois-tu pas que ta pire ennemie, la Lourdeur, te livre un combat perpétuel, à propos duquel j'ai bien peur qu'elle ne soit en train de le gagner,  elle te distance en tous cas, d'ailleurs regarde comme je m'empêtre dans mes mots et mes tournures épistolaires alambiquées dès que je parle d'elle !...Partout, ton essoufflement ressemble à ces ailes de papillon froissées qui battent le vide, tu ferais presque pitié. Pauvres poètes, pauvres fous, pauvres rêveurs rencontrés dans un train, pauvres souvenirs d'années volages et insouciantes...Vous avez pris cher, ces temps-ci, !
Et pourtant, c'est bien toi qui mènes le monde naturel de ta grâce mystérieuse, tu es l'envol du cygne, la plume qui virevolte, la douceur des fleurs et la caresse du vent. Tu es le ballet sans pesanteur des planètes et les étoiles qui tiennent dans le néant sans jamais tomber, le friselis des feuilles mouillées de pluie, le mot de liaison éternel des amoureux qui se rencontrent toujours sur la vieille carte du Tendre...
Regarde un peu ce que mes contemporains ont fait de toi : ils t'ont chassée de toute relation professionnelle. Etre léger au boulot? tu plaisantes! Désormais, vous comprendrez qu' il s'agirait d'être sérieux ! Ô cieux éblouis !Si immanquablement, si tristement sérieux...
La pichenette, la galipette, très mal vues ! le trait d'humour ? forcément assassin et mal venu. Les Tartuffe et les Diafoirus, ces maudits professeurs Nimbus, ont peint un monde unicolore avec leur assortiment de "défenses de" et leurs interdits poisseux. On ne peut plus rire de rien. De tout, on se fait des montagnes ! On assure, on produit, on analyse, on procède, on soupçonne, on intente, on pèse, on jauge, on réfléchit, on juge, et on condamne. On ne rit pas, monsieur, c'est très grave ! Les mots sont lourds, les mots sont gras.
Écoute donc les échanges télévisés, empreints de cette emphase insupportable de pédants et de doctes pantins, pétrifiés dans leurs certitudes et leurs cravates trop serrées...

Alors, chère et insoutenable légèreté, reviens, si possible par retour de courrier, je t'en prie, reviens me frôler de ton aile,  me faire gonfler comme une bulle, me faire frissonner. Je veux être brume, fumée, nuage, libellule. Je veux jouer à la marelle, sauter dans les flaques,  frivole, versatile, inconstante et gracile, imprudente, rêveuse, éthérée, funambule !
En bref, tu l'auras compris, je veux me marrer, me fendre la poire, me bidonner jusqu'à plus soif.
Et plutôt que me prendre au sérieux, je préfère me prendre à ton jeu. Parce que, je le disais encore hier à mon ours en peluche,  Zazie avait raison.  Sérieux, mon cul.

Célestine

 
Merci, Miss Aspho pour ces plumes que j'adore.


62 commentaires:

  1. Pour un texte aussi profond, on ne peut pas le prendre à la légère, tellement il regorge de mots lourds de sens!
    Le monde a enfanté des règles qui ne sont plus aussi humaines comme on prétend le faire! A-t-il pris par ses lois et décrets désuets, désincarnés, les choses trop à la légère, car sûr de son assurance et de son autoritarisme pour imposer ses lourdes peines aux insoumis. C'est effectivement pas sérieux tout cela et tous les arguments du monde me paraîtront légers face aux désastres de leurs méfaits qui ne sont pas "légers, eux!
    Ton texte est subjuguant, chère Célestine et n'est pas écrit à la légère!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour le "subjuguant" qui est un adjectif peu usité mais magnifique.
      Insoumise et légère, oui, cela me va bien.

      Supprimer
  2. Des années sont nécessaires pour tisser le corset au sortir de l'enfance.
    Se débattre sous la vague, s'affoler de son emprise. Et puis ... se laisser porter ....emporter, lâcher prise, se laisser pousser par Archimède pour refaire surface, hors de l'étreinte ...
    Faire fi du poids des autres devenant élan naturel....
    Se tourner vers les bavardages aux notes fruitées de certains, écouter les sourires des enfants, observer le printemps qui suspend ses bourgeons alors qu'à d'autres, la saison tire des trémolos .
    C'est l'enfance qui refait surface. Un jour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon enfance ne m'a jamais vraiment quittée...J'aime beaucoup "me laisser pousser par Archimède" C'est ainsi que je conçois la légèreté. Comme quelque chose de naturel.
      merci Mélodie.

      Supprimer
  3. Très enlevées, ces stances à la légèreté.J'ai bien compris le sérieux du propos, derrière cette évanescence. Heureusement le sérieux n'exclut pas l'humour, ni la gravité l'esprit. Alors dansons... (ça, pas sûr qu'avec moi ce soit un modèle de légèreté).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu danses dans la vie comme tu danses sur les mots, à mon avis tu n'as pas de souci à te faire!
      Sachons en toutes circonstances être sérieux sans nous prendre au sérieux...

      Supprimer
  4. " sauter dans les flaques " Cela me rappelle très légèrement quelqu'un, enfin ... quelqu'une ! ! !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toi? En tous cas quelqu'un(e) qui a gardé son âme d'enfant...

      Supprimer
    2. Oui moi ! j'espère bien la garder jusqu'au bout cette âme d'enfant.
      Je suis aussi la pro du caddie-trottinette mais là, c'est hors sujet parce que la prestation manque totalement de légèreté ! ! !

      Supprimer
    3. Mmm! détrompe-toi,cela peut-être très élégant, un petit ballet de caddies-trottinettes bien orchestré!j'ai un souvenir d'un parking de Auchan où nous avions bien déliré entre potes...

      Supprimer
  5. Je suis soufflée de l'apparente légèreté avec laquelle tu as aligné ces mots pas forcément amis au départ... Chapeau (de mousquetaire avec trois belles virevoltes emplumées...) et c'est un bonheur que de te lire un samedi matin... ensoleillé qui plus est!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah moi aussi j'avais un soleil magnifique, qui a fait mentir mon billet sur "Novembre"...
      Merci Edmée pour ton chapeau à plumes...

      Supprimer
  6. Sérieux mon cul ! Et si mon cul c'est du poulet il ne viendra pas de chez "Tilly-Sabco" l'éleveur Breton à bonnet rouge ou non !
    Bon en attendant j't'en garde une aile ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je préfère la cuisse, tant qu'à faire. Quant aux sot-l'y-laisse, on partage?

      Supprimer
  7. La lourdeur du sérieux appuie pesamment sur nos pieds et les enfonce dans la terre. Vu qu'au bout du bout nous sommes destinés à la terre, inutile de faire du zèle avant l'heure : autant s'offrir de belles balades là-haut, au milieu des nuages et de petits zoziaux ! :~)

    RépondreSupprimer
  8. Je ne dirais qu'on mot... GRANDIOSE !!!!
    Merci !
    Bon week-end bises :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Wouaou! ça c'est vraiment gentil, Laure. merci beaucoup.

      Supprimer
  9. Très beau texte. Une sacrée réflexion sur la légèreté. Bravo.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci chère sorcière. J'ai beaucoup aimé ta bannière, elle pourrait rester comme ça, cela ne me dérangerait pas!

      Supprimer
    2. Merci beaucoup. ;)

      Supprimer
  10. Merci, chère papillon, de faire s'envoler nos idées noires !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu ne peux me faire plus beau compliment, cher Hurluberlulu qui as trouvé comment me mettre des commentaires... Bises

      Supprimer
  11. Quelle idée originale d'écrire une lettre à la légèreté, bravo et bon weekend !
    PS : comme j'étais très en retard pour publier mon texte, voici mon lien http://laculturesepartage.over-blog.com/2013/11/les-plumes-thematiques-16-correspondance-s.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis allée voir ton texte, coccinelle. Merci d'avoir aimé mon texte de papillon...

      Supprimer
  12. Très beau texte Célestine qui rend honneur et hommage à cette chère légèreté, la plus belle amie des femmes !!! Tu as "kundérisé" avec "insoutenable" !!! ;) Bises et bonne fin de week-end !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est un livre que j'ai adoré, et j'admire beaucoup Milan Kundera, son auteur.
      merci pour ta critique positive, venant de toi qui tutoies tant de grands auteurs, cela me touche beaucoup.Bises copine!

      Supprimer
  13. En tout cas tu parais avoir la jambe légère sur ta bannière
    Pardon ce n'est pas sage
    Originale cette lettre
    Et j'avoue que je n'ai pas vu les mots tellement c'est beau

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais j'aime que le vent soulève mes robes, c'est très sage au contraire, tu as parfaitement raison, cath! J'aime cette bannière, je ne m'appelle pas Troussecotte pour rien!
      Merci de ton commentaire enflammé.

      Supprimer
  14. Ha, si l'on pouvait, toujours, rester légers et gracieux.....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'essentiel, est de le rester dans sa tête...le plus longtemps possible et le reste suit.

      Supprimer
  15. Ton texte est sérieux, c'est paradoxal mais très poétique. Tu as choisi le lyrisme et c'est très réussi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un beau compliment Mind, cher Mind...ne dit-on pas " sérieux comme le plaisir"...?

      Supprimer
  16. Très joli texte et si vrai sur notre époque actuelle lourde de ses compromissions. Tu as des yeux bleus magnifiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, Philisine, toi tu as un prénom très original! J'adore.

      Supprimer
    2. Un pseudo totalement inventé par mes soins. J'en suis toujours satisfaite trois ans après. Des bises.

      Supprimer
  17. Encore une nouvelle bannière ? Si j'étais instit je noterai : Élève parfois dissipée mais excellente présentation.
    Bizzzzz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dissipée? Oui sans doute, parce que rêveuse, changeante, versatile et légère, c'est ce que je dis dans mon texte, dont tu ne parles pas. Il est vrai que mon amie Evelyne, l'auteur de ces merveilleux tableaux, mérite que l'on connaisse mieux son œuvre.
      Et puis par ces temps glaciaux qui s'annoncent, rien de tel qu'une belle danseuse andalouse pour réchauffer l'ambiance!
      Bises et bonne journée.

      Supprimer
    2. Le texte est bien trop littéraire pour être commenté par un vrai faux garde champêtre enbicorné ;-)

      Supprimer
    3. Ta ta ta! ne te mésestime pas!
      Je suis sûr que tu fais ton modeste, monsieur le bicorne!

      Supprimer
  18. Hello Célestine
    Belle Andalouse en haut, à gauche !
    Quant à ton texte, aucune lourdeur, en vérité. Beau plaidoyer pour ce petit mot pas si sage qu'il en a l'air !
    Bonne semaine et gros bisous d'O.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis contente que tu aimes mon Andalouse. Comme je le disais a ce cher bon garde, il s'agit de mettre dans les cœurs le soleil qui n'est pas trop dehors...merci d'avoir aimé mon texte papillon.
      Bonne semaine a toi aussi, chère swapounette.

      Supprimer
  19. Pardonne-moi ,ami lecteur ,de venir ainsi troubler ton plaisir de lire notre belle amie. Mais en regardant le bord gauche de son site, j'ai découvert des croquis délicieux. "Mes petits croquis" ont des allures d'aquarelle et le trait fin et doux des amoureux de Peynet. Notre écrivaine de blog a dans sa besace plus d'un talent. Tu pourras comme moi, t'y promener, furtif à chaque occasion, papillonner de dessin en dessin, en osant même parfois laisser passer ton commentaire. Ou plus sage tu sauras prendre le temps d'analyser, retrouver les inspirations de la belle dame...je devrais dire les respirations. Tu y trouveras des zestes de "Petit Prince" des allures de Sempé mais aussi la grâce des "Parisiennes" tant ses dames sont longues. Tu te diras peut-être "Mais ne s'agirait-il pas d'elle ?". Bien sur que non. Tu sais que ses cheveux sont noirs autant que ses yeux sont bleus. Tu te diras alors comme celui qui écrit :" Mais elle parle de moi !". Mais tu sais bien ami lecteur de ce blog que c'est là la science de l'artiste que de donner à chacun l'illusion que l’œuvre n'est destinée qu'à lui.
    Alors tout simplement peut-être, au rythme de tes envies, tu viendras chercher là un peu de paix, un peu de repos, un moment de douceur, la grâce d'un papillon, la légèreté de l'étoile. Tu révéras peut-être d'être le roi "Babar" d'un des dernier dessins, si tu ne craignais que la grâce et la douceur d'un baiser ne vienne d'un seul coup rompre le charme d'un monde enchanté.
    Ce qui est sûr, c'est que d'un coup, d'un seul, tu sentiras ta lourdeur et tu comprendras ce que signifie le mot "Légèreté".
    Bon lundi...Et bonne lecture.

    Un passant lecteur et maintenant "regardeur"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, cher passant qui passe, tu le dis bien. Je ne suis qu'une écrivaine de blog, une dessinatrice a la petite semaine, comme dit mon ami JMB, je suis dissipée, je ne parviens à fixer mon attention, je papillonne d'un talent a l'autre et finalement je n'en ai aucun vraiment. Je veux dire susceptible de me faire émerger dans le monde très fermé des lettres et des arts...
      Mais en réalité, je m'en moque un peu. Certes, je n'ai pas tout a fait abandonné le rêve de devenir une " vraie" écrivaine, pour l'instant, je serais plutôt une écrit-vaine...mais mon plaisir est de faire plaisir, et si je rends heureux une poignée de lecteurs que j'apprécie, c'est déjà pas si mal, non? Si chacun se retrouve un peu dans ce que j'écris ou dessine eh bien je suis la plus heureuse.
      Merci pour ce joli panégyrique, je n'en mérite pas autant.
      Merci d'être passé, d'avoir lu et regardé.

      Supprimer
    2. Être "écrivaine de blog" n'exclue pas d'autres formes d'écriture et multiplier les talents n'empêche aucunement de s'accomplir en chacun d'eux. Quant à la référence au papillon, s'il faut en faire une c'est peut être juste pour la grâce, la légèreté, et le souffle doux et léger laissé au passage. Surtout ne vous mésestimez pas, vous seriez bien injuste.

      Supprimer
    3. Je ne me mésestime pas. j'ai juste appris avec le temps à être lucide.
      mais lucide ne veut pas dire désespérée...
      Lucide, c'est de la même famille que luciole, d'ailleurs.^^

      Supprimer
  20. Ah le joli BAN DOS ! Dansera t-elle la séguedille ta habanera ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je dirai a Evelyne que tu apprécies sa danseuse.
      Ah! Danser le flamenco sous le soleil d'Andalousie, enivrée de musique et de passion...

      Supprimer
  21. Texte particulièrement riche en émotions, caresses, effleurements, brise dans les cheveux, enlacements. Une belle et fière ibère. Des croquis pastels fleurdelisés. Luxe, calme et...légèreté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et un commentaire en harmonie avec l'ensemble, léger, effleurant et cosmique.
      Hein? Main non je n'ai pas dit comique! Quoique...

      Supprimer
  22. Bravo, j'adore ! Tout en légèreté ta lettre, elle me plait beaucoup...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Solange! Pas facile de rester léger aujourd'hui, je l'avoue.

      Supprimer
  23. très très bien dit, Célestine!
    ah il falllait que quelqu'un le dise, d'ailleurs :-)
    entièrement d'accord avec toi
    bises et bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu veux dire la référence à une certaine partie de ma rotondité naturelle, qui est en même temps l'évocation littéraire d'une phrase culte du roman français...
      Entièrement d'accord avec toi. Il fallait que cela fût dit.

      Supprimer
  24. Je pense à Kundera, forcement !
    L'insoutenable légèreté de ton être est une véritable provoc, tu le sais !
    Mais comme dirait Zazie: Après tout, ce que j'en dis, moi j'm'en fous !!
    (Non, c'est pas vrai en fait ;) )

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne vois qu'une solution pour remédier: m'empiffrer de rosette, de Jésus, de saucisson de Lyon, de quenelles et de cervelle de canut et de tout autre mets susceptible de me faire perdre ma légèreté naturelle...^^
      Heureusement que tu as précisé,que c'était pas vrai que tu t'en fous! Je m'en serais pas doutée! :-D

      Supprimer
  25. Une belle définition de la légèreté ... Et ta bannière est superbe :-)
    Bisous et bonne nuit

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toujours Evelyne pour la bannière...j'adore toujours ses tableaux. Un peu moins ses derniers dessins. Mais ses huiles sont merveilleuses.
      Merci de ta constance, chère Marie. J't'adore!!

      Supprimer
  26. je plussoie.... comme dirait une certaine Célestine qui m'a appris ce verbe que depuis je ne cesse d'employer tellement je l'aime :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel plaisir d'apprendre des mots nouveaux! Surtout quand on les aime... Merci, miaou!

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.